Le 30 septembre, toutes les Canadiennes et tous les Canadiens auront l’occasion de reconnaître notre histoire commune et d’y réfléchir en soulignant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

En juin dernier, la découverte impensable des restes de 215 enfants au site de l’ancien pensionnat Tk’emlúps et les découvertes subséquentes à d’autres pensionnats du Canada ont sans aucun doute touché toutes les Canadiennes et tous les Canadiens. Les quelques derniers mois ont été profondément émouvants et difficiles pour les personnes touchées, notamment pour les membres Tk’emlúps te Secwépemc, les survivants du pensionnat et leurs familles.

Pour moi et pour toute la communauté de Trans Mountain – nos 10 000 employés et entrepreneurs de la Colombie-Britannique et de l’Alberta –, ces événements nous ont poussés à chercher des moyens de mieux comprendre notre histoire commune et de montrer notre reconnaissance envers les communautés autochtones du pays qui vivent des traumatismes multigénérationnels.

Nous avons récemment eu l’honneur d’accueillir le chef Robert Joseph, fondateur de Reconciliation Canada, qui s’est adressé à notre équipe. Il a raconté son parcours personnel, y compris son expérience en pensionnat, et il a fait part de sa vision pour promouvoir la réconciliation en mobilisant les Canadiennes et les Canadiens à dialoguer. Son récit m’a profondément touché, comme toutes les personnes qui l’ont entendu, j’en suis certain. Son message de réconciliation personnelle était un message qui revigore les relations entre les peuples autochtones et toutes les Canadiennes et tous les Canadiens afin d’édifier des communautés dynamiques, résilientes et durables.

Depuis des années, je suis très impliqué dans les communautés autochtones que Trans Mountain touche par ses activités et son Projet d’expansion. Je connais chacun des chefs et je suis honoré de pouvoir dire que bon nombre d’entre eux sont mes amis. Grâce à ces relations, le niveau de participation des Autochtones à notre projet est sans précédent. Grâce à la création d’emplois, aux possibilités d’approvisionnement, aux partenariats et à la participation à chaque étape du processus environnemental, je suis convaincu que nous créons un héritage pour les communautés autochtones de l’Ouest canadien, ce qui n’a jamais été fait auparavant.

Jusqu’à récemment, je n’avais jamais considéré que ce que nous faisions était de la réconciliation. Le processus est-il non conventionnel? Oui. Nous avons abordé chaque conversation avec une feuille blanche. Nous avons pris le temps d’écouter, d’apprendre et d’être ouverts à un niveau de participation autochtone que la plupart des organismes n’avaient pas envisagé.

Mais plus récemment, et après avoir entendu le chef Joseph parler de réconciliation, nous avons réalisé que c’est exactement ce que nous faisons. Il a indiqué que la réconciliation était une responsabilité partagée – par les gouvernements, les entreprises, les communautés et les personnes.

Chacune et chacun d’entre nous peuvent y participer. En vous renseignant sur l’histoire des pensionnats canadiens, en encourageant le dialogue, en participant à un événement ou en ayant une simple conversation avec votre famille, vous contribuez à la réconciliation.

Les relations de Trans Mountain avec les communautés autochtones sont fondées sur la confiance et le respect. Nous poursuivrons nos efforts pour appuyer le processus de guérison et de rétablissement avec les communautés situées le long de notre oléoduc et de nos corridors maritimes.

À l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, j’encourage toutes les Canadiennes et tous les Canadiens à prendre le temps de se demander comment ils feront pour que la réconciliation fasse partie de leur vie quotidienne et je les mets au défi de le faire.

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