

Nous nous engageons à travailler avec les peuples autochtones sur les terres desquels nous exerçons nos activités. Notre objectif est de tisser et d’entretenir des relations efficaces fondées sur le respect mutuel, de partager les avantages mutuels et de travailler en collaboration et de façon transparente avec les groupes autochtones. L’annonce du Projet d’expansion Trans Mountain offrait une occasion spéciale d’améliorer nos relations existantes avec les peuples autochtones et leurs communautés. Les conversations ont été d’une valeur inestimable pour la planification du Projet et l’établissement d’une compréhension entre les communautés et l’industrie.
Trans Mountain reconnaît les liens culturels, spirituels et sociaux qu’entretiennent les groupes autochtones avec l’environnement naturel et leurs territoires que traverse le corridor de l’oléoduc. Des plans d’atténuation ont été approuvés et mis en place dans le but de réduire les répercussions potentielles sur les zones d’utilisation traditionnelle des territoires (UTT) et les ressources patrimoniales le long de l’empreinte de la construction du Projet d’expansion.
Durant les années de planification du Projet, de l’information exhaustive a été recueillie et/ou fournie par l’entremise d’études sur l’UTT et d’un programme d’archéologie complet. L’information sur l’UTT et les sites culturels connus a été intégrée dans nos plans, comme les plans de protection de l’environnement, les cartes-tracés environnementales et les tableaux d’atténuation particuliers aux ressources. Ces documents servent de guide pour les entrepreneurs en construction, les inspecteurs en environnement et les surveillants autochtones en ce qui concerne les exigences sur le terrain et les mesures d’atténuation pendant les activités de construction.
Trans Mountain est liée par des ententes de confidentialité élaborées avec des groupes autochtones qui ont accepté de lui faire part de renseignements culturels confidentiels afin d’orienter la planification du Projet et d’élaborer des mesures d’atténuation appropriées.
Exemples d’utilisation traditionnelle des terres
L’utilisation traditionnelle des territoires fait référence à l’accès aux ressources et aux paysages naturels et à leur utilisation par des groupes autochtones à des fins traditionnelles. Voici des exemples de sites d’UTT :
- Arbres culturellement modifiés – Des arbres qui ont été modifiés par les humains et sont le plus souvent modifiés par les Autochtones durant les activités spirituelles ou de récolte des ressources (p. ex., retrait d’écorce de cèdre ou de bouleau).
- Sites de chasse – Aires où les grands mammifères comme le wapiti, l’orignal et le cerf sont chassés. Il peut s’agir de pierres à lécher, de zones de mise bas et de pistes de gibier.
- Pêche – La pratique de la pêche traditionnelle est liée aux espèces pêchées, aux techniques de pêche et à la nature de certains tronçons de lacs et de rivières. Les zones de pêche comprennent des plans d’eau qui sont souvent près de zones de rassemblement et de points d’accès à l’eau. Les zones secondaires de transformation du poisson peuvent comprendre des cours de transformation, des fumoirs et des séchoirs.
- Cueillette de plantes – Aires où les peuples autochtones récoltent des plantes médicinales, cérémonielles et alimentaires. Les plantes sont cueillies dans divers environnements, notamment dans de vieilles forêts le long des cours d’eau et dans des zones accidentées ou montagneuses.
- Sites sacrés – Ces sites peuvent inclure des lieux de quête de vision, des panneaux d’art rupestre, des lieux de naissance, des lieux cérémoniels, entre autres. Un élément particulier n’est souvent qu’une petite composante d’un complexe spirituel plus vaste et peut, par sa nature dans le contexte de la spiritualité autochtone, être inestimable et irremplaçable.
- Exemples de mesures d’atténuation des sites d’UTT qui sont finalisées en partenariat avec les communautés autochtones :
- Évitement du site, si possible
- Installation de panneaux de signalisation et de clôtures
- Rapports et cartes détaillés
- Cérémonies
- Remplacement des espèces végétales pendant la remise en état
Exemples de sites de ressources patrimoniales
Les ressources patrimoniales font référence aux objets, aux sites ou aux endroits ayant une importance culturelle, historique ou archéologique pour les peuples autochtones et le Canada. Voici des exemples de sites culturels préeuropéens importants :
- Dépressions culturelles – Trous creusés à la main, principalement des puits circulaires utilisés pour l’entreposage de matériaux et de nourriture, comme rôtissoires ou comme maisons semi-souterraine.
- Pictographes – Images sacrées peintes sur la pierre.
- Pétroglyphes – Images sacrées gravées, griffées ou incisées sur la pierre.
- Éléments de sépulture et restes humains – Il peut s’agir d’une seule dent ou d’un squelette complet.
- Dispersions lithiques – Il peut s’agir de restes de flocons de pierre générés par la production d’outils.
- Sites historiques – Il peut s’agir d’une grande variété de sites, de la traite des fourrures à nos jours. Constitués de ruines ou de sites enterrés. Au nombre des autres exemples de sites archéologiques historiques datant d’après l’arrivée des Européens, on trouve les postes de traite, les premiers établissements, des cabanes, des lots de colonisation.
Exemples de mesures potentielles d’atténuation des sites de ressources patrimoniales qui sont finalisées en partenariat avec les communautés autochtones et les organismes de réglementation.
- Évitement du site, si possible
- Rapports et cartes détaillés
- Excavation archéologique supplémentaire (p. ex., test de cisaillement à la pelle ou récupération systématique de données)
- Surveillance par une ou un archéologue qualifié.e pendant la construction
Nous nous engageons à continuer d’écouter, d’apprendre et de travailler avec les peuples autochtones pour veiller à ce que les connaissances et les conseils soient pleinement pris en compte et intégrés dans le Projet.