Solide performance au chapitre des pipelines; priorité sur la sécurité et la sortie de Kinder Morgan
Aujourd’hui, la Corporation Trans Mountain (« CTM ») a posté sur son site Web les états financiers de la société pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 et le rapport de la direction qui s’y rattache. Les résultats financiers de la CTM sont aussi inclus dans les états financiers consolidés de 2018 de la Corporation de développement des investissements du Canada, qui font partie de son rapport annuel publié le 3 mai 2019.
« Je suis vraiment très satisfait de la performance de la société en 2018. Nos excellents résultats financiers, la réalisation de la sortie de Kinder Morgan et les travaux entrepris dans le cadre de l’audience de réexamen de l’ONE témoignent de la force et de l’engagement incroyables de nos employés pour assurer la continuité des activités en toute sécurité », a déclaré Ian Anderson, président et chef de la direction de la Corporation Trans Mountain.
Le 28 mai 2018, la Corporation Trans Mountain a été créée par suite de l’acquisition prévue auprès de Kinder Morgan pour une contrepartie en trésorerie de 4,4 G$. À cette occasion, Trans Mountain et Kinder Morgan ont conclu un accord de services transitoires aux termes duquel les deux parties conviennent de soutenir les activités d’exploitation de l’autre partie pendant une période d’au plus 12 mois se terminant en août 2019. La transaction d’acquisition a été conclue le 31 août 2018, date à laquelle l’exploitation de Trans Mountain a commencé sous l’appellation CTM.
Ian Anderson ajoute : « La séparation de Kinder Morgan progresse bien, nous mettons en place les systèmes et les fonctions nécessaires pour soutenir l’entreprise forte et autonome que nous sommes. Nos employés accueillent à bras ouverts notre nouvelle appellation, notre nouvelle structure de propriété et l’avenir prometteur qui nous attend. Je ne pourrais être plus fier de la résilience et de la détermination de notre personnel alors que s’amorce un nouveau chapitre de notre projet collectif. »
Le 12 octobre 2018, l’Office national de l’énergie (« ONE ») a ordonné la tenue d’une audience pour que la CTM et d’autres autorités fédérales présentent des informations supplémentaires ayant trait à son réexamen de l’incidence de la navigation maritime liée au projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (le « PARTM »). La Corporation Trans Mountain a soumis tous les documents nécessaires à l’ONE. Après la fin de l’audience, le 22 février 2019, l’ONE a rendu public son rapport indiquant qu’à son avis, le PARTM est dans l’intérêt public du Canada et devrait donc être approuvé. Le rapport final donnait aussi des détails sur les 156 conditions imposées précédemment à l’égard du projet et ajoutait 16 recommandations pour examen par le gouverneur en conseil.
À la suite de la recommandation par l’ONE de l’approbation du PARTM, le processus de consultation des communautés autochtones touchées par le projet se poursuit, dans le cadre d’une « approche pangouvernementale » qui assure une consultation et un engagement constructifs. Selon cette approche, tous les organismes gouvernementaux concernés sont appelés à participer au processus de consultation renouvelé auquel participent également 117 communautés autochtones en Colombie-Britannique et en Alberta. L’exercice vise à faire en sorte que toutes les incidences liées au projet fassent l’objet de consultations et que des mesures appropriées soient déterminées pour les atténuer.
En novembre 2018, la CTM s’est dotée d’un nouveau conseil d’administration dont la présidence est assumée par William (Bill) Downe, ancien chef de la direction de BMO Groupe financier. Les membres distingués du conseil de la CTM possèdent une vaste expérience et font preuve d’un engagement ferme à l’égard des priorités de Trans Mountain, soit la protection de l’environnement, la croissance économique et la prise en compte des intérêts des communautés autochtones dans ses plans et ses activités. Le conseil a établi tous les comités et les structures de gouvernance qui s’imposent et il fournit des conseils judicieux à la direction à l’égard de toutes les questions d’importance.
« Nous avons réuni un conseil d’administration qui se concentre sur l’exploitation fructueuse et sécuritaire de Trans Mountain et nous sommes déterminés à préserver la valeur économique de l’entreprise au bénéfice des Canadiens. Le projet d’agrandissement du réseau de pipelines pourrait devenir un moteur clé de l’économie de notre pays, y compris les intérêts très importants des Premières Nations », a indiqué M. Downe.
Trans Mountain poursuit les travaux de planification et de conception technique qui sont requis pour permettre la construction du PARTM si les approbations de projet sont obtenues et si l’ONE délivre le certificat de commodité et de nécessité publiques. Au total, 13 expéditeurs ont signé des contrats de service visant le PARTM et pris des engagements sur 15 et 20 ans qui correspondent à peu près à 80 % de la capacité prévue du pipeline Trans Mountain agrandi.
Résultats de 2018 et perspectives financières pour 2019
Les résultats financiers de la Corporation Trans Mountain (« CTM ») reflètent les activités d’exploitation du réseau de pipelines Trans Mountain (le « réseau TMPL ») et du pipeline Puget pour quatre mois (du 31 août 2018 au 31 décembre 2018). Le débit total du réseau TMPL s’est établi en moyenne à environ 280 000 b/j et le débit de Puget vers l’État de Washington, à environ 139 000 b/j.
Les produits des activités ordinaires de la CTM se sont établis à 137,8 M$, composés de produits tirés du transport de 116,4 M$, de produits locatifs de 20,4 M$ et d’autres produits de 1,0 M$. Les produits tirés du transport de 116,4 M$ comprennent des produits de 107,1 M$ générés par le réseau TMPL et des produits de 9,3 M$ générés par Puget. Le BAIIA ajusté (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement et composante liée au coût des capitaux propres de la provision pour les fonds utilisés pendant la construction) de 59,8 M$ pour la période considérée comprend des produits des activités ordinaires de 137,8 M$, diminués des coûts d’exploitation liés au pipeline de 42,8 M$, des salaires et avantages du personnel de 19,8 M$, de l’impôt foncier et de l’impôt des sociétés de 10,3 M$ et des frais administratifs de 5,1 M$.
Les dépenses en capital liées à l’entretien, à l’intégrité, aux réparations et aux mises à niveau des installations existantes se sont élevées à 17,9 M$ pour la période considérée. Les dépenses en capital ont totalisé 202,6 M$ et ont été consacrées en majorité (184,1 M$) à la suspension sécuritaire des activités de construction du PARTM après la décision rendue par la FCA le 30 août 2018, ainsi qu’à la poursuite des travaux non touchés par la décision de la FCA, par exemple la planification et la conception technique détaillée.
Dans le cadre de son programme Environnement, santé et sécurité, la CTM compare sa performance actuelle avec sa performance passée et avec celle du secteur des pipelines pour ce qui est de la sécurité des véhicules, de la sécurité des travailleurs et des fuites de matières transportées. Notre performance continue de surpasser les normes sectorielles. En 2018, nous n’avons enregistré aucun accident de véhicule ni aucune blessure importante des travailleurs et les fuites de matières ont été contenues dans nos installations et rapidement nettoyées et ont fait l’objet de tous les rapports et processus de conformité requis par la réglementation.
Sous réserve des risques et hypothèses mentionnés dans le rapport de la direction afférent aux états financiers, la CTM prévoit un BAIIA ajusté compris entre 180 M$ et 185 M$ pour 2019.
Pour consulter la version intégrale des états financiers et du rapport de la direction, cliquez ici. Pour consulter le rapport annuel de la Corporation de développement des investissements du Canada, cliquez ici.
Note : Tous les montants présentés sont en dollars canadiens.
Information prospective
Dans certaines sections du présent document, nous évoquons nos activités et les perspectives de nos activités. De tels énoncés constituent de l’information prospective qui vise à aider le lecteur à saisir l’évaluation que fait la direction de nos plans futurs et de nos perspectives financières. Les énoncés prospectifs se reconnaissent généralement à l’emploi de termes tels que « prévoir », « croire », « estimer » ainsi que des verbes au futur et au conditionnel et d’autres termes semblables. Les énoncés prospectifs ne sont pas des garanties de rendement futur. Les résultats réels pourraient être différents si des hypothèses se révèlent inexactes ou encore du fait des risques et incertitudes liés à nos activités ou d’événements qui se produisent après la date du présent rapport.