Le pipeline Trans Mountain démontre qu’il constitue une infrastructure canadienne essentielle et le projet d’expansion est achevé à 55 %.

Aujourd’hui, la Corporation Trans Mountain (« CTM ») a publié sur son site Web ses états financiers et le rapport de gestion qui s’y rattache pour l’exercice clos le 31 décembre 2021. Les résultats financiers de la Corporation sont aussi inclus dans les états financiers trimestriels consolidés de la Corporation de développement des investissements du Canada.

Le résultat net pour l’exercice a augmenté de 132,5 M$, pour s’établir à 273,3 M$, contre 140,8 M$ pour l’exercice précédent. L’augmentation est principalement attribuable à l’accroissement de 189,6 M$ de la composante liée au coût des capitaux propres de la provision pour les fonds utilisés pendant la construction (la « PFUPC ») découlant des dépenses affectées au projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (le « PARTM »). L’accroissement de la composante liée au coût des capitaux propres de la PFUPC a été en partie contrebalancé par la hausse de 44,4 M$ de la charge d’impôt sur le résultat, attribuable à un accroissement du résultat avant impôt, la baisse de 7,2 M$ du BAIIA ajusté, l’augmentation de 4,4 M$ de la dotation aux amortissements, et l’accroissement de 2,8 M$ de la charge d’intérêts. Le reste de la variation du résultat net est lié aux fluctuations des écarts de change et d’autres éléments.

Le rendement global du réseau a été touché au quatrième trimestre de 2021 par les pluies abondantes et les conditions météorologiques extrêmes, qui ont entraîné des inondations généralisées en Colombie-Britannique et dans l’État de Washington. Par mesure de précaution, le pipeline a été fermé le 14 novembre 2021, les activités ayant redémarré à capacité réduite le 5 décembre 2021. La canalisation principale a fonctionné à capacité réduite jusqu’au 14 janvier 2022, date à laquelle la capacité maximale a été rétablie. La grande majorité des coûts liés aux activités d’intervention de Trans Mountain en raison des inondations devraient être recouvrés auprès des expéditeurs, des assurances ou de tiers. En raison de l’arrêt de l’exploitation du pipeline, le débit du système a diminué d’un exercice à l’autre, avec un débit moyen d’environ 299 000 barils par jour pour la conduite principale, dont 35 000 barils par jour au terminal maritime Westridge et 189 000 barils par jour pour le pipeline Puget vers l’État de Washington.

« Malgré les répercussions de la pandémie sur la demande et sur le prix du pétrole brut et malgré les inondations en Colombie-Britannique, le pipeline Trans Mountain a fonctionné à capacité maximale durant la totalité de 2021 et de 2020, les nominations ayant été échelonnées tout au long de ces périodes, a déclaré Ian Anderson, président et chef de la direction de Trans Mountain Corporation. Cela renforce le fait que Trans Mountain est un lien de transport précieux pour les expéditeurs et que nous offrons toujours une infrastructure essentielle au Canada. J’aimerais remercier tous les employés et sous-traitants de Trans Mountain pour leur travail exceptionnel durant cette période difficile. Nombreux sont ceux qui ont reconnu leur dévouement à l’égard de la sécurité de notre pipeline ainsi que leur soutien envers les collectivités locales touchées. Je suis très fier de tous leurs efforts. »

Après un arrêt de sécurité volontaire visant l’ensemble du projet qui a commencé en décembre 2020, suivi d’une nouvelle formation à l’intention des travailleurs et des superviseurs, les travaux de construction du projet d’agrandissement ont repris sur tous les tronçons du pipeline actifs, installations et sites de réactivation vers le milieu du premier trimestre de 2021.

La construction a progressé sur tous les plans le long du tracé du pipeline. Au 31 décembre 2021, le projet dans son ensemble, y compris les coûts initiaux liés à l’obtention des permis et des approbations réglementaires, ainsi qu’à l’achat anticipé de matériaux est achevé à 55 %. La construction est complétée à environ 44 %, des dépenses en capital de 10,5 G$ ont été engagées et des coûts de possession de 1,2 G$ ont été inscrits à l’actif depuis le lancement du projet, l’enlèvement et le nivellement étant terminés sur une distance d’environ 490 km dans l’emprise, le soudage de tuyaux sur une longueur de 380 km ayant été effectué, et les tuyaux sur une longueur de 350 km étant installés dans le sol. En outre, des progrès importants ont été réalisés sur les installations le long du tracé, lesquelles étaient achevées à environ 73 % à la fin de l’exercice. Au 31 décembre 2021, plus de 12 000 personnes travaillaient sur le projet. Au 5 mai 2022, la construction du PARTM était achevée à environ 55 %.

« Nous sommes optimistes et confiants à propos de ce qui nous attend en 2022 et 2023 pour le pipeline Trans Mountain et le projet d’agrandissement. Nous sommes ravis de concrétiser nos engagements envers les collectivités en construisant un pipeline moderne et respectueux de l’environnement pour l’avenir, rajoute M. Anderson. La Régie de l’énergie du Canada a confirmé la totalité de notre tracé, y compris notre méthode de construction dans la vallée de Coldwater. Nos progrès sont considérables : la construction est terminée dans la région métropolitaine d’Edmonton et des travaux sont en cours sur tous les tronçons, la construction ayant récemment commencé dans la région de la vallée du Fraser en Colombie-Britannique. »

Le 9 octobre 2020, Trans Mountain a présenté à la Régie de l’énergie du Canada (la « Régie ») une demande de modification du tracé de rechange ouest dans la vallée de Coldwater en Colombie-Britannique. Trans Mountain a achevé les travaux environnementaux et techniques détaillés relatifs au tracé de rechange ouest, en plus d’avoir entretenu des échanges avec les groupes autochtones. La Régie a autorisé le tracé de rechange ouest en juillet 2021. La modification correspondante du certificat de l’EAO de la Colombie-Britannique a été approuvée le 27 octobre 2021. La construction est en cours, les activités de défrichage ayant commencé en janvier 2022.

En juillet 2021, Trans Mountain a publié son premier rapport sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui présente la performance et les aspirations de la société sous l’angle des ESG. Trans Mountain établira des cibles de réduction et de compensation de ses émissions, ce qui permettra de soutenir l’objectif du gouvernement du Canada d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Consultez la version intégrale des états financiers et du rapport de la direction. Pour consulter le rapport trimestriel de la Corporation de développement des investissements du Canada, cliquez ici.

Mesures non conformes aux PCGR

Nous avons recours à certaines mesures financières qui n’ont pas de signification normalisée prescrite par les PCGR des États-Unis, car nous croyons qu’elles permettent à la direction de mieux évaluer nos résultats d’exploitation et comparer les résultats d’une période à l’autre. Ces mesures sont appelées mesures non conformes aux PCGR, et elles peuvent différer des mesures présentées par d’autres entités. Le BAIIA ajusté (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement et composante liée au coût des capitaux propres de la PFUPC) est une mesure non conforme aux PCGR que nous utilisons pour évaluer la performance de nos activités d’exploitation abstraction faite de l’incidence des décisions de financement, de l’amortissement sans effet sur la trésorerie et de la composante liée au coût des capitaux propres de la PFUPC sans effet sur la trésorerie.

La PFUPC (provision pour les fonds utilisés pendant la construction) est un montant qui est comptabilisé par les entités à tarif réglementé afin de refléter le rendement du capital investi (capitaux propres et capitaux empruntés) dans les travaux de construction en cours.