Avec la nouvelle année qui commence et les décisions judiciaires récemment annoncées, la Projet d’expansion Trans Mountain accélère. Les travaux avancent bien : l’oléoduc a été mis en terre et le terminal a été construit en Alberta et d’importants travaux sont en cours aux terminaux de Burnaby et maritime de Westridge, en Colombie-Britannique. D’ici la fin de 2020, on s’attend à ce que la construction soit en cours sur tout l’oléoduc.

« En ce moment, plus de 2 900 personnes travaillent pour le Projet et ce nombre augmentera considérablement au cours des prochains mois. Avec 65 pour cent du tracé détaillé approuvé et un processus établi par la Régie de l’énergie du Canada pour le reste, la voie à suivre est claire. La construction accélère et nous sommes ravis de réaliser cet important Projet et de respecter nos engagements envers les Canadiennes et les Canadiens, nos clients et les communautés », affirme Ian Anderson, président-directeur général de Trans Mountain Corporation.

Le conseil d’administration de Trans Mountain Corporation a récemment approuvé une estimation du coût de projet à 12,6 milliards de dollars pour une entrée en service d’ici la fin de 2022. À ce jour, l’entreprise a dépensé 2,5 milliards pour le Projet, y compris pour gérer les répercussions des retards et le processus de réglementation supplémentaire qui en a découlé. On prévoit qu’il faudra dépenser 8,4 milliards de dollars de plus pour terminer le projet ainsi que 1,7 milliard de dollars en coûts de portage. L’entreprise a également recommandé au gouvernement du Canada, en sa capacité de propriétaire et de prêteur, de mettre de côté une réserve supplémentaire de 600 millions de dollars pour les incidences financières qui échappent au contrôle de Trans Mountain. Ces estimations seront présentées au gouvernement du Canada selon le processus visant à obtenir le financement nécessaire pour satisfaire aux besoins en capital de Trans Mountain Corporation. Le coût estimé du Projet d’expansion reflète les réalités d’aujourd’hui en ce qui a trait à l’augmentation de la protection environnementale, de la sécurité, de l’assurance de la qualité et de l’inclusion des Autochtones et se base sur des hypothèses raisonnables, y compris l’obtention des permis et des autorisations réglementaires ainsi que la tenue des audiences publiques sur le tracé.

Les bénéfices anticipés avant intérêts, impôts et dotations aux amortissements (BAIIDA) de Trans Mountain Corporation devraient être d’au moins 1,5 milliard de dollars dans la première année de fonctionnement et ils devraient augmenter tous les ans. Ces projections sont étayées par des engagements contractuels à long terme représentant 80 pour cent de la capacité du système (890 000 barils par jour).

Le conseil d’administration a également confirmé que le Projet est viable sur le plan commercial et que l’investissement global du Canada dans le Projet est sur la bonne voie pour générer un rendement à des niveaux commerciaux.

On s’attend également à ce que le Projet ait d’importantes retombées économiques pour les travailleurs, les entreprises et les communautés autochtones de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et du reste du pays. Au plus fort des travaux de construction, on comptera 5 500 travailleuses et travailleurs dans les collectivités situées le long du corridor de construction, en Alberta et en Colombie-Britannique. Trans Mountain priorise et optimise, dans la mesure du possible, l’embauche d’Autochtones et de membres des communautés locales et régionales. Les Canadiennes et les Canadiens profiteront également des contributions économiques et fiscales réalisées par le Projet après sa mise en œuvre. Les collectivités situées le long du corridor de construction profiteront d’importantes retombées fiscales, qui ont été estimées à au-delà de 52 millions de dollars par année, ce qui les aidera à atteindre leurs propres objectifs sociaux, économiques et en matière de développement.

« Le Projet d’expansion Trans Mountain tel qu’on le connaît aujourd’hui a subi de considérables changements et améliorations comparativement à ce qui avait initialement été envisagé en 2009 et présenté au public pour la première fois en 2012. Il a défini de nouveaux standards pour la participation et l’inclusion des Autochtones en signant 58 ententes d’une valeur de plus de 500 millions de dollars. Le Projet reflète la rétroaction et les commentaires donnés par des milliers de Canadiennes et de Canadiens et comprend les pratiques exemplaires en matière de sécurité et de protection environnementale. Qu’il s’agisse de l’installation de technologie de pointe pour la détection et le contrôle des fuites, de l’apport de modifications au tracé pour éviter les zones sensibles, de la construction de tunnels au lieu de franchissements en tranchée ou de l’installation d’un plus grand nombre de valves et de stations de surveillance des eaux souterraines, les Canadiennes et les Canadiens seront fiers d’apprendre que Trans Mountain a adopté les normes les plus élevées pour la conception et la construction d’un important projet d’infrastructure énergétique », déclare M. Anderson.

Les Canadiennes et les Canadiens profiteront des contributions économiques et fiscales réalisées par le Projet après son entrée en fonction. En outre, Trans Mountain effectuera des paiements d’entre 25 et 50 millions de dollars par année au gouvernement de la Colombie-Britannique, pour une contribution totale d’un maximum de un milliard de dollars sur 20 ans. Ces fonds seront utilisés par le programme « Clean Communities » [collectivités propres] de la Colombie-Britannique, qui financera des projets environnementaux locaux partout dans la province.

Trans Mountain continuera de faire le point sur ses activités de construction au fur et à mesure que se déroulera le Projet.