Au début du développement du projet de doublement d’ancrage, l’équipe a été confrontée à un défi que plusieurs membres de l’industrie jugeaient impossible - traverser deux parcs à grande visibilité pour atteindre un point de livraison. Le réseau pipelinier Trans Mountain, cependant, était un pipeline existant avec des autorisations en place entre le propriétaire du pipeline et les gouvernements fédéral et provincial. Un décret en conseil du gouvernement du Canada de 1951 autorisait la construction du réseau Trans Mountain à travers le parc national Jasper et l’examen futur du doublement du pipeline qui pourrait être proposé, tandis qu’un décret en conseil du gouvernement de la Colombie-Britannique de 1952 accordait un droit de passage à travers le parc provincial du Mont-Robson pour un ou plusieurs pipelines. Même si les documents originaux d’octroi du droit de passage étaient encore valides, la Loi sur les parcs nationaux du Canada avait été révisée à deux reprises depuis la construction du pipeline original. Ainsi, pour l’équipe du projet de doublement d’ancrage, veiller à ce que l’intention de la Loi moderne puisse être respectée constituait un défi particulier - un défi que l’équipe s’est engagée à relever.

Commencement

Pour obtenir l’approbation du gouvernement pour ce projet, il était important de s’assurer que le projet répondrait, voire dépasserait, les exigences réglementaires, y compris la Loi sur les parcs nationaux du Canada, en plus des attentes des nombreux intervenants et des populations autochtones.

Étapes essentielles

Reconnaissant la sensibilité de l’emplacement du projet et le fait qu’il traversait les limites des parcs nationaux et provinciaux, l’équipe de Trans Mountain a veillé à : mener un programme complet de participation du public et des Autochtones; envisager des solutions de rechange au tracé dans et autour des parcs et des aires protégées; entreprendre une évaluation environnementale et socioéconomique (ESE) à un niveau de détail dépassant ce qui aurait normalement été requis pour un projet comme le doublement d’ancrage à l’extérieur des parcs; mener des consultations et des travaux sur le terrain, les principales considérations étant la sécurité des visiteurs du parc et leur appréciation de ces aires.

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