Au cours de la planification du Projet, nous avons cerné les impacts environnementaux associés à la construction et déterminé des méthodes pour les atténuer. Notre objectif est de protéger l’environnement, d’avoir un impact minimal et, lorsque nous avons un impact, de faire en sorte que le terrain retrouve sa fonction initiale.

Il est impossible de remettre les terrains dans leur état initial. Toutefois, lorsque nous perturbons les terres agricoles, nous veillerons à ce qu'elles redeviennent des terres agricoles, ou lorsque nous perturbons les habitats des terres humides, nous veillerons à ce qu’elles retrouvent leur fonction antérieure à leur construction. Nous cherchons également des occasions de laisser un héritage aux collectivités qui entourent le pipeline et les installations connexes. Par exemple, sur le nouveau droit de passage, nous pourrions créer des sentiers pédestres, des pistes de ski de fond ou d’autres éléments pour accroître le plaisir de la collectivité.

Certains des plans de réhabilitation ou des méthodes d’atténuation pour certaines caractéristiques environnementales sont décrits ci-dessous.

Zones urbaines et résidentielles

Nous réaménagerons toutes les propriétés privées perturbées par les activités de construction dans les zones résidentielles dans le but de rendre l’aménagement paysager dans un état équivalent voire supérieur à ce qu’il était avant les travaux. Certaines restrictions en matière de plantation et de construction s’appliquent aux propriétés résidentielles contenant un droit de passage permanent; toutefois, nous travaillerons avec les résidents pour concevoir des caractéristiques de remise en état qui conviennent à la servitude et à l’usage du propriétaire.

Terres agricoles

Sur les terres agricoles, les principales considérations en matière de remise en état réhabilitation sont la gestion et la préservation de la couche arable et la prévention de la propagation des mauvaises herbes et des espèces envahissantes. Voici quelques exemples de la façon dont nous allons traiter ces préoccupations :

  • Arrachage à la main, fauchage ou traitement herbicide localisé des mauvaises herbes et des espèces à problèmes
  • Séparation soigneuse de la couche arable et du sous-sol
  • Choix de stations de nettoyage pour le matériel de manutention du sol afin de prévenir la propagation des mauvaises herbes et des espèces envahissantes
  • Rétablissement des communautés végétales indigènes. Les traitements peuvent comprendre l’application de semences indigènes et l’installation de matériel végétal indigène de graminées, d’arbustes et d’arbres.
  • Récupération et remplacement des sols des terres humides après la construction. Les espèces des milieux humides se régénèrent à partir du sol récupéré. Les terres humides peuvent être ensemencées si elles contiennent des mauvaises herbes ou si des problèmes sont identifiés pendant la surveillance. Les plantes rares des milieux humides peuvent être récupérées ou multipliées et retournées dans le milieu humide après la construction.
  • Dans la mesure du possible, les activités de remise en état seront planifiées de manière à respecter les contraintes temporelles de la faune.
  • Une liste des effets potentiels du Projet sur les eaux souterraines
  • Mesures d’atténuation pour réduire au minimum les effets potentiels identifiés
  • Procédures de surveillance de la quantité ou de la qualité des eaux souterraines
  • Les sources d’eau potable à l’intérieur du droit de passage de la construction seront signalées et clôturées avant la construction.
  • Les régimes d’écoulement des eaux souterraines seront maintenus grâce à l’installation d’un drain souterrain et à l’utilisation d’un remblai approprié, s’il y a lieu.
  • Dans des zones spécifiques, des experts en environnement surveilleront la construction afin d’assurer la protection des eaux souterraines.

Parcs et zones sensibles

Trans Mountain prend des mesures pour protéger les habitats et les écosystèmes sensibles dans le cadre d’activités de construction et de réhabilitation dans les parcs et les zones écosensibles telles que les terres humides. Notre objectif est de protéger les espèces végétales rares et de rétablir les communautés végétales indigènes. En clôturant et en marquant les activités, nous pouvons contourner les communautés végétales rares. Les plantes rares qui ne peuvent être évitées seront récupérées ou propagées et retournées sur le site après la construction.

Plan de gestion des eaux souterraines

Nous comprenons que les collectivités veulent protéger les eaux souterraines pendant la construction. Le Plan de gestion des eaux souterraines (PGES) identifie les aquifères vulnérables le long du tracé du pipeline et décrit également les mesures d’atténuation des travaux de construction à proximité des sources, des puits, des eaux souterraines peu profondes et des aquifères non confirmés.

Le PGES comprend :

  • Une liste des effets potentiels du Projet sur les eaux souterraines
  • Des mesures d’atténuation pour réduire au minimum les effets potentiels identifiés
  • Des procédures de surveillance de la quantité ou de la qualité des eaux souterraines

Voici quelques exemples de la façon dont nous allons protéger les eaux souterraines pendant la construction :

  • Les sources d’eau potable à l’intérieur du droit de passage de la construction seront signalées et clôturées avant la construction.
  • Les régimes d’écoulement des eaux souterraines seront maintenus grâce à l’installation d’un drain souterrain et à l’utilisation d’un remblai approprié, s’il y a lieu.
  • Dans des zones spécifiques, des experts en environnement surveilleront la construction afin d’assurer la protection des eaux souterraines.

Nous nous engageons à poursuivre notre engagement et nos communications en matière de protection des eaux souterraines. Nous déposerons des rapports de consultation sur la protection des sources d’eau municipales deux mois avant la construction, chaque année pendant la construction et pendant cinq ans après le début des activités.